Comment réduire le stress du choix du carrière?
À l’approche des demandes d’admissions aux programmes de formations professionnelles, collégiales et universitaires, il se peut que le niveau de stress ou d’angoisse s’empare de votre ado. C’est normal…
Après tout, il s’agit d’une grande décision pour lui ou pour elle. D’ailleurs, la réflexion sur ses aspirations scolaires et professionnelles remue souvent une tonne de questions, de désirs et de craintes. Comment aider votre ado à vaincre l’anxiété ou le stress du choix de carrière? Voici quelques pistes pour mieux comprendre sa situation…
Cinq facteurs de stress souvent observés chez des jeunes face à leur choix de carrière:
- Ne pas se connaître assez pour être en mesure de faire un choix de carrière.
- Avoir peur de se tromper ou de faire un mauvais choix.
- Subir de la pression de la part des parents.
- Avoir peur de ne pas avoir assez d’argent pour payer ses études.
- Ne pas avoir accès à des services en orientation.
Astuces pour réduire le stress du choix professionnel:
Comment peut-on choisir une profession lorsqu’on ne sait pas qu’est-ce qu’on aime vraiment dans la vie. À vrai dire, à 16 ans ou comme jeune adulte, on ne connaît pas encore grand-chose du monde de l’emploi.
Apprendre à se connaître.
Parlez avec votre jeune. Posez-lui des questions et n’hésitez surtout pas à lui refléter ce que vous voyez de positif chez lui.
- Quelles sont ses forces?
- Qu’est-ce qu’il aime ou n’aime pas faire?
- Quels défis le motivent?
- Quelles valeurs sont importantes pour lui?
- Préfère-t-il le travail d’équipe ou travailler seul?
- Aime-t-il le travail plus routinier ou diversifié? Qui demande de la créativité?
- Est-il plus à l’aise dans un environnement stable ou a-t-il besoin de défis?
Plus il se connaîtra, plus il sera en mesure de s’enligner vers un domaine qui le rendra heureux. Vous réduirez ainsi le stress du choix de carrière.
Aimer ce que l’on fait constitue une grande source de motivation.
C’est bon aux études; tout comme sur le marché de l’emploi. De nos jours, un choix de programme ne mène plus nécessairement à un poste en particulier. Le chemin vers l’emploi de rêve peut donc varier d’une personne à l’autre. D’ailleurs, au cours d’une vie, la majorité des gens devraient occuper divers emplois.
Choisir un domaine stimulant, dans lequel on se sent bon et qui représente nos valeurs constitue un excellent point de départ.
Combattre la peur de regretter son choix de carrière ou de se tromper.
La peur de passer à côté de quelque chose de plaisant peut aussi être angoissante. On observe souvent ce comportement chez les personnes qui réussissent facilement à l’école et dont les choix sont pratiquement illimités. Parfois, choisir équivaut à renoncer à une profession ou à un programme qui les intéresse.
À l’inverse, un jeune qui ne réussit pas bien à l’école voit aussi plusieurs portes se fermer devant lui. Il peut avoir l’impression de choisir par dépit.
Plusieurs adultes qui effectuent un retour aux études vivent également cette crainte. La conciliation travail-études, et même famille dans certains cas, représente un défi taille. Et c’est sans parler de l’aspect monétaire.
Attention aux attentes parentales trop élevées!
Vous avez peut-être déjà rêvé, secrètement ou pas, de voir votre progéniture devenir médecin, ingénieur ou un grand avocat. Si vous êtes déjà dans le milieu, vos attentes sont possiblement encore plus élevées. Beaucoup de jeunes ressentent de la pression de part de leurs parents.
« Je n’ai pas eu la chance d’aller à l’université, mais toi tu vas y aller. » Mais est-ce vraiment le souhait de l’étudiant?
« La dance ce n’est pas un métier. Trouve-toi une vraie profession, puis tu pourras danser le soir. »
Certains parents vont même jusqu’à menacer de ne pas payer les études de leur enfant s’il ne choisit pas un programme qui leur convient.
Comment peut-on choisir une profession qui nous rendra vraiment heureux dans de telles circonstances? Ces exemples banaux, mais communs, sont extrêmement anxiogènes pour un jeune en quête d’une identité professionnelle. Porter les rêves ou l’ambition professionnelle de ses parents représente un poid énorme. Au bout du compte, qui devra se lever tous les matins pour accomplir ce travail pendant plusieurs années?
À cela s’ajoute parfois d’autres contraintes comme l’imposition des maths fortes et l’incapacité financière de payer ses études.
La bienveillance: la clé du parent.
Comme parent, ayez en tête de jouer un rôle de guide; de mentor bienveillant. Gardez à l’œil vos enfants. Aidez-les dans leurs recherches. Prenez le temps d’explorer les métiers, les professions et les programmes d’études. D’ailleurs, les journées portes ouvertes et les stages d’un jour sont parfaits pour valider leurs intérêts. Posez-leur des questions avant et après ces expériences.
Par-dessus tout, faites sentir à votre ado ou à votre jeune adulte que vous voulez son bien (et non le vôtre)! Surtout, n’hésitez pas à planifier une rencontre avec un conseiller en orientation pour aller plus loin.
Feriez-vous réparer votre tuyauterie par votre comptable? À chacun sa profession. Le conseiller en orientation est une personne clé dans ces circonstances! 😉